
La chienne qui a sauvé Montréal!

Peut-être l'ignorez-vous,
mais si cela n'avait pas été
du courage et de la témérité d'une brave chienne,
Montréal n'existerait peut-être même pas.

En 1642, lorsque Paul de Chomedey,
Sieur de Maisonneuve fonde Ville-Marie,
un des principaux problèmes auxquels il a à faire face
est sans contredit les attaques répétées des Iroquois.

Chaque sortie aux champs
devient une entreprise périlleuse pour les colons.
Afin de pallier à cette menace,
la petite communauté d'une cinquantaine d'âmes
retranchées derrière sa palissade de bois,
utilisent tous les moyens à sa disposition,
incluant les quelques chiens arrivés avec les colons
et qui servaient à protéger le bétail.
Comme le raconte le supérieur du Séminaire de Montréal,
Dollier de Casson, en 1644
Les chiens faisaient, tous les matins,
une grande ronde pour découvrir les ennemis
et allaient ainsi sous la conduite d'une chienne nommée Pilote.
L'expérience journalière avait fait connaître à tout le monde
cet instinct admirable que Dieu donnait à ces animaux,
pour nous garantir de quantité d'embuscades
que les Iroquois nous faisaient partout,
sans qu'il nous fût possible de nous en garantir,
si Dieu n'y eût pourvu par ce moyen.
C'est d'ailleurs grâce aux aboiements incessants des chiens,
et en particulier d'une chienne nommée Pilote,
que le 30 mars 1644, Maisonneuve fut averti
que sa bourgade était encerclée par une horde de 200 Iroquois.
Prompt à réagir et brave au combat,
Maisonneuve réussit, avec une trentaine de braves,
à défendre Ville-Marie en mettant en déroute les attaquants
et en tuant héroïquement leur chef.
Un carnage venait d'être évité!
Cette fameuse chienne Pilote,
qui dirigeait les autres chiens,
appartenait au sergent-major Raphaël Lambert Closse.
Au sujet de cette chienne exceptionnelle,
le père Jérôme Lalemant écrivait en 1647 dans « Relations » :
Il y avait dans Montréal,
une chienne qui jamais ne manquait
d'aller tous les jours à la découverte,
conduisant ses petits avec soi;
et, si quelqu'un d'eux faisait le rétif,
elle le mordait pour le faire marcher.
Bien plus !
Si quelqu'un retournait au milieu de sa course,
elle se jetait sur lui, comme par châtiment, au retour.
Si elle découvrait, dans ses recherches, quelques Iroquois,
elle tournait court, tirant droit au fort,
en aboyant et donnant à connaître que l'ennemi n'était pas loin.
Sa constance à faire ronde tous les jours,
aussi fidèlement que les hommes,
commençant tantôt d'un côté, tantôt de l'autre;
sa persévérance à conduire ses petits
et à les punir quand ils manquaient de la suivre,
sa fidélité à tourner court
quand l'odeur des ennemis frappait son odorat
et à aboyer de toutes ses forces,
en faisant face au côté où les ennemis étaient cachés,
tout cela donnait de l'étonnement.
En 1892, les citoyens de Montréal,
pour célébrer le 250e anniversaire de la ville,
firent une levée de fonds
afin d'ériger sur la Place d'Armes
une statue en l'honneur de Maisonneuve.

Au pied du monument,
quatre sculptures représentent
Jeanne Mance,
un guerrier Iroquois
Charles LeMoyne
et, à l'angle sud-est,
Lambert Closse accompagné de sa chienne Pilote.
Ainsi, quand vous aurez l'occasion
de vous rendre dans le Vieux-Montréal,
faites un petit tour à la Place d'Armes
(juste en face de la basilique Notre-Dame)
pour aller saluer et rendre hommage à Pilote,
notre premier héros québécois... à quatre pattes!
Auteur: Dr Michel Pepin
Publié dans le Magazine animal
BRAVO PILOTE

papyetmamiedu73, Posté le mardi 25 juin 2013 17:11
bonsoir mon amie
je suis le messager du soir
qui chaque jour passe chez toi
pour déposer une petite pensée
j'espère être une petite note de gaieté
pour agrémenter tes soirées
J'ai demandé a la lune et aux étoiles
d'éclairer ta nuits
et d'accompagner tes jolis rêves
ainsi qu'une bonne nuit
bisous ton ami amitié